PÂQUES – LE TEMPS PASCAL
Joyeuse Fête de Pâques !
PÂQUES – LE TEMPS PASCAL
Joyeuse Fête de Pâques ! Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! Il est vivant au milieu de nous ! Nous en sommes témoins ! L’amour et la fidélité du Père ont ressuscité Jésus d’entre les morts. La mort n’a pas eu le pouvoir de détruire la vraie Vie. Depuis la résurrection du Christ, jamais plus la mort n’aura le dernier mot. L’amour est plus fort que la mort.
Mais comprendre que Jésus est ressuscité et qu’il vit est la révélation d’une « foi pure ». C’est cette foi qui fait « voir » les disciples : « Il vit et il crut » (Jn 20,8). Croire que Jésus est ressuscité et qu’il vit est aussi la conséquence d’un amour intuitif. La résurrection de Jésus est l’essence de notre foi. Ce n’est que par une foi pure et solide et par un amour intense et fort que nous pourrons « savoir » que Jésus est ressuscité. Et « savoir » cela pourra transformer toute notre vie et lui donner une profondeur qui la renouvelle totalement. Celui qui « croit » et qui « aime » pourra « voir » le Seigneur ressuscité ! « Nous voulons voir Jésus » (Jn 12,21), petite phrase tout de même intéressante que l’on retrouve comme titre du message de Jean-Paul II aux jeunes lors du Dimanche des Rameaux en 2004.
« Vous êtes ressuscités avec le Christ. Recherchez donc les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Tendez vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. » (Col 3,1-2). « Être vraiment libre signifie avoir la force de choisir Celui pour qui nous avons été créés et accepter sa seigneurie sur notre vie. » (Jean-Paul II) « Nous voulons voir Jésus » : ce n’est pas exclu qu’une demande pareille nous soit adressée… Et alors, qu’allons-nous dire ? Que ferons-nous ? Qui serons-nous ? Le Pape Jean-Paul II nous disait : « Il ne suffit pas, en effet, de ‘parler’ de Jésus ; il faut aussi d’une certaine façon le faire ‘voir’ par le témoignage éloquent de sa vie. »
« Soyez les amis enthousiastes de Jésus qui présentent le Seigneur à ceux qui désirent le voir, surtout les plus loin de lui… Dieu se sert de l’amitié humaine pour amener les cœurs à la source de la charité divine. Sentez-vous responsables de l’évangélisation de vos amis et de tous vos contemporains. » Voilà des paroles encourageantes de Jean-Paul II pour les jeunes mais aussi pour chacun de nous !
En effet, soyons de vrais amis de Jésus ! Soyons enthousiastes de Lui, le Vivant parmi nous ! Par toute notre personne et toute notre vie, montrons Jésus aux autres, faisons-Le « voir » ! Mais, il faut que nous Le voyions d’abord : « pour voir Jésus, il faut d’abord se laisser regarder par Lui ! » Et à notre tour, nous devons « fixer notre regard sur Jésus ». Se laisser regarder par le Christ et Le regarder, c’est tout le mouvement de la prière, du rendez-vous quotidien avec Lui.
Puis, il faut se réjouir si des confrères, des membres de la famille salésienne, des collaborateurs dans la même mission, des frères et sœurs, des amis et amies, des jeunes aussi, nous aident à « voir » Jésus ! Oui, Dieu se sert de l’amitié humaine pour Le rencontrer ! C’est toute la valeur d’une vraie amitié ! Il faut se réjouir quand des personnes humaines nous aident à « voir » et « rencontrer » Jésus, à « aimer » et à « imiter » le Christ. Heureux sommes-nous si nos confrères dans nos communautés nous conduisent à Lui, notre Ami par excellence ! Heureux sommes-nous si les personnes qui nous entourent nous remettent sur la route de la rencontre avec le Christ ! Face à la déroute possible, cela nous fait du bien !
Finalement, l’expérience de la rencontre de Dieu dans notre vie, nous met en « mouvement » : nous sommes envoyés dans « notre Galilée » d’aujourd’hui ! C’est là que nous le verrons ! Nous allons le « voir » dans le visage de ces êtres humains : des visages joyeux ou tristes, des visages beaux ou défigurés, des visages de ces petits qui sont les frères et sœurs du Christ et qui nous permettent de compatir et d’être généreux.
« Nous voulons voir Jésus » et nous voulons le faire voir d’une manière ou d’une autre ! C’est le chemin de notre sanctification ; nous le proposons avec conviction ! Cela fait partie du « haut degré de vie chrétienne ordinaire ». Saint est celui qui « voit » et « croit » le Christ et qui s’engage joyeusement à Lui ressembler.