Historique
L'HISTORIQUE de SAFCAM
La présence salésienne en Afrique a commencé à la fin du XIXe siècle. Celle-ci est restée relativement faible jusqu'à ce que le Projet Afrique, lancé par le père Egidio Viganò et son Conseil après le 21e Chapitre général (1978), renforce la présence de la mission et du charisme de Don Bosco sur le continent d'une manière étonnante. En 2020, la Congrégation est présente dans 43 pays du continent, avec près de 1600 confrères, dont environ 720 ont moins de 35 ans (45% du total).
Proportionnellement, c'est la Région à la croissance la plus rapide de la Congrégation.
La nécessité d'un effort coordonné pour soutenir la formation salésienne dans la Région a grandi avec le développement de la présence salésienne, la formation des circonscriptions locales (15 à l'heure actuelle) et leur travail d'équipe croissant à travers la Conférence régionale des supérieurs provinciaux, connue sous le nom de CIVAM.
Le besoin et le désir de renforcer la formation continue grâce à l'entraide et à une forme structurée de soutien au niveau régional sont devenus de plus en plus intenses au cours des 20 dernières années, s'exprimant lors de la Commission Régionale de Formation (CRF) et des réunions annuelles de CIVAM. Cette croissance a été poussée par la prise de conscience croissante dans la Congrégation, de la vraie nature de la formation continue, en tant qu'attitude permanente associée à la vie entière de chaque confrère depuis le début de son cheminement vocationnel jusqu'à son dernier souffle.
Une première tentative pour répondre à ce besoin a été la création de la Commission CONFORT (Commission pour la Formation Continue) en 2011 : les trois confrères qui furent nommés dans l'équipe CONFORT se sont rendus disponibles pour l'animation des Provinces (ateliers de formation, retraites, cours ...). Ils ont proposé des cours et des initiatives au niveau interprovincial et envoyé du matériel d'animation sous forme numérique, en synchronisation avec l'année liturgique et salésienne et les thèmes principaux de l'Église / Congrégation pour chaque année pastorale. Ce fut un effort louable qui a duré trois à quatre ans. En évaluant la vie, le travail et l'efficacité de CONFORT année après année lors des réunions de la CRF, il est devenu clair que malgré les bonnes intentions de ceux qui l'ont lancée, et les talents et la bonne volonté de ceux qui ont été nommés pour l'animer, il y avait des contraintes majeures qui ont fait que c'était insoutenable. Le principal défi était que les trois confrères, forts compétents et qualifiés, et désignés pour mener ces activités à terme, devaient essayer de gérer CONFORT pendant leur temps libre, entre les importantes responsabilités qu'ils détenaient dans leurs Provinces respectives. Leur disponibilité était donc limitée. Deuxièmement, ils étaient basés dans trois parties différentes du continent. Leur principal moyen de communication était Internet. Une réunion physique des membres n'a eu lieu que deux fois au cours de ces années. La coordination a été difficile et a par conséquent limité l'impact de CONFORT.
Parallèlement au déclin progressif de CONFORT, le besoin et la demande d'une solution plus permanente se sont renforcés. Au vu des exemples positifs d'autres centres régionaux de formation continue comme Quito et Bangalore, lors des réunions de la CRF et de CIVAM, le désir d'un centre géographiquement établi a été exprimé et souligné à plusieurs reprises.
Il est également devenu clair que le facteur clé pour donner une réelle chance de réalisation à ce rêve tant attendu était la nomination de confrères compétents et responsables à temps plein de ce projet, que pourraient progressivement prendre vie, en coordination avec CIVAM, et sous leur parrainage, les étapes nécessaires vers un Centre Régional de Formation Continue pour l'Afrique et Madagascar.
La réunion de CIVAM d'octobre 2014 à Johannesburg avait suggéré que le père Manolo Jimenez, qui avait été le coordinateur de la Commission de formation, puis responsable provincial de la formation pour CIVAM, pourrait diriger cette initiative. Mais le père Manolo a été nommé à une autre responsabilité.
Puis, lors de la réunion de 2015, il a été suggéré que le père George Chalissery pourrait assumer cette tâche lorsqu'il aurait terminé son mandat de provincial du ZMB. Mais encore une fois, son obéissance l'emmena ailleurs.
La discussion fut renouvelée lors de la réunion de la CRF à Kigali, et de la réunion des Provinciaux de CIVAM à Lagos (2016), dans l'espoir qu'une solution soit trouvée pour 2017. Toutes ces réflexions et discussions préliminaires ont été des étapes importantes dans la maturation progressive de cette nouvelle réalité.
Après la ‘Visite d'Ensemble’ à Nairobi en février 2018, le père Camiel Swertvagher et le père François Dufour furent officiellement invités par le Recteur Majeur par l'intermédiaire de son vicaire, Don Francesco Cereda, à accepter leur nomination à la tête du projet SAFCAM à partir du 1er octobre 2018 à DBYES. Après avoir consenti, ils ont été temporairement transférés à la province AFE pour une mission de 3 ans (renouvelable).
Le père Camiel a été nommé directeur avec le père François comme assistant. En plus de diriger des programmes de formation à DBYES-Nairobi, ils forment une équipe mobile capable de présenter des ateliers de formation sur demande dans les différentes parties de l'Afrique salésienne.
Outre la CIVAM, ils relèvent également du Conseiller régional de l'Afrique-Madagascar, le père Alphonse Owoudou sdb – aowoudou@sdb.org et du Conseiller général de la Formation, le père Ivo Coelho sdb formazione@sdb.org