SAFCAM Communiqué #67 - francais

04-09-2021

SAFCAM Communiqué #67  - francais

SAFCAM Communiqué #67                    04/09/2021

Chers abonnés,

Les médias cette semaine sont paniqués et horripilées à propos de la nouvelle législation pro-vie au Texas, la dénonçant comme antiféministe…

Et le président 'catholique' des États-Unis n’a pas tardé à condamner cette décision du Texas de restreindre l'avortement : « Alors que celles qui ont besoin de soins procréatifs urgents et souffrent, les tribunaux aux Texas se bornent à examiner les complexités procédurales », a déclaré le président Biden. Et il promet un « effort gouvernemental pour répondre à cette décision… afin de garantir que les femmes du Texas aient toujours accès à des avortements sûrs et légaux ».

Il a déclaré que son administration « protégerait et défendrait » Roe v Wade, la décision de 1973 de la Cour suprême qui a permis de promulguer les lois actuelles sur l'avortement !

Aucune nuance. Aucune suggestion qu'il y ait deux vies en jeu ici. Aucune condition ! Pas un mot pour suggérer que l'avortement est odieux, mais peut être préférable aux avortements illégaux. Aucune reconnaissance de la notion de droits à la vie, même si à son avis les droits de l’enfant à naitre sont subordonnés à celui de la mère. Au lieu de cela, nous recevons des phrases clichées sur les « soins de santé génésique critiques », alors qu’il s’agit de mettre fin à la vie d'un bébé dont le statut est simplement « à naître ». L'avortement est en effet un sujet moral difficile, mais pour cet homme qui se déclare catholique, il n'y a que la défense inconditionnelle de Roe contre Wade qui compte. La femme qui fut impliquée et manipulée dans cette affaire de 1973, a par la suite regretté sa participation, mais le mouvement pro-avortement avait atteint son objectif, et à partir du moment où elle est devenue ‘pro-vie’, on l’a oubliée.

Espérons que les évêques catholiques des États-Unis déclareront sans équivoque que Joe Biden est complètement anathème ! Non seulement en tant que « catholique », mais en tant que personne humaine. La science démontre que la vie commence à la conception. L'avortement n'est pas seulement une question catholique. C'est une question humaine ! Le droit à la vie prime parmi les droits universels de l'homme. Nous ne pouvons qu'espérer et prier pour que le modèle texan ouvre la voie à un monde plus pro-vie.

Le 52e Congrès eucharistique international se tient à Budapest cette semaine du 5 au 12 septembre.

À partir de ce dimanche 5 septembre, des milliers de chrétiens du monde entier, des centaines d’évêques et des dizaines de cardinaux vont se retrouver à Budapest (Hongrie) pour y participer. Le Pape lui-même va faire le déplacement le 12 septembre et célébrer la messe de clôture de l’événement sur la Place des Héros.

Pendant toute la semaine, une série de rencontres, témoignages, concerts, animations rassembleront tous les participants autour de ce qui représente le cœur de la vie chrétienne : l’eucharistie.

Parmi les intervenants, le programme prévoit des enseignements d’importants prélats, tels que le préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline du sacrement Robert Sarah, le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, ou le patriarche des Chaldéens Louis Raphaël Sako Ier.

Tous apporteront leur pierre à l’édifice par des catéchèses afin de répondre à la grande question qui anime cette rencontre : comment l’adoration de l’eucharistie – c’est-à-dire de la présence réelle du Christ dans l’hostie consacrée – peut-elle permettre de diffuser le message de l’Évangile ?

L’événement donnera évidemment toute sa place à l’adoration eucharistique en elle-même.

D’où vient cette idée d’un Congrès eucharistique ? De France, et plus précisément du nord de la France, puisque le premier Congrès eucharistique est né dans la seconde moitié du 19e siècle à Lille. Sur l’inspiration de saint Pierre Julien Eymard (1811-1868) appelé « l’Apôtre de l’Eucharistie », Emilie Tamisier (1834-1910) prend l’initiative d’organiser – avec la bénédiction du pape Léon XIII (1878-1903) – le premier Congrès eucharistique international dans la cité flandrienne en 1881 sur le thème : « L’Eucharistie sauve le monde ».

Dès le départ, il s’agissait de trouver dans le Christ présent dans l’Eucharistie le remède à l’ignorance et à l’indifférence religieuses. Les premiers congrès ont eu un impact régional, puis ils se sont essaimés dans le monde francophone (Belgique en 1883 et Suisse en 1885). En 1893, un premier congrès est organisé à Jérusalem, puis en 1905 à Rome, en 1908 à Londres et en 1909 à Cologne. Dès lors, l’événement prend de l’ampleur et obtient un retentissement international. La Hongrie organise la 52e édition du Congrès et devient le 26e pays à accueillir l’événement. La prochaine édition, en 2024, doit se dérouler en Équateur.

Quelque chose à ne pas louper !

Si l’on se considère être confrère salésien et passionné comme Don Bosco de communication avec les jeunes, et convaincu de l'importance des communications sociales, alors l’on se doit d’encourager et aider les jeunes à participer au DBGYFF. Cela a été mentionné dans le 65e communiqué, et vous pouvez en savoir plus à ce sujet en visitant l'article publié cette semaine sur notre site Web. Mais il n’y a pas de temps a perdre ! – les candidatures doivent être soumises avant le 30 septembre. Il y a 3 catégories ou options et 100 000 € de prix à gagner. Notez dans vos agendas les 18 et 19 novembre également, dates auxquelles il sera possible de visionner les clips sur le site Web DBGYFF.com.

Nous sommes actuellement en pleine Saison de la Création : du 1er septembre au 4 octobre.

Découvrez une nouvelle dévotion sur https://youtu.be/ZT9S4nnX8vo . Les 14 Stations de la Création (de la Genèse à l'Apocalypse, dont 7 Stations de l'Ancien Testament et 7 Stations du NT). Chaque Station est accompagnée de la Parole de Dieu et d'une Réflexion de Laudato SI’. Il y a des séquences chantées du Cantique de la Création, sur l'air du Stabat Mater. C’est une idée de Don Bosco, Kolkata.

Le Musée Ethnologique Missionnaire Don Bosco à Colle comprend actuellement une exposition sur Don Paul Albera : pas besoin de faire tout le chemin. Depuis votre bureau, visitez le site Web -www.memcolledonbosco.it

Contre-poison pour ne pas risquer de perdre le goût de la Méditation :

Téléchargez le document du secteur Formation sur la MÉDITATION mis en ligne sur notre site SAFCAM :

« La lectio divina comporte quatre étapes : lecture, méditation, prière, contemplation.

La lecture met la nourriture en entier à la bouche.

La méditation mâche les aliments, et creuse pour atteindre le trésor.

La prière extrait la saveur et nous aide à découvrir et apprécier le trésor.

La contemplation embrasse et désaltère l'âme assoiffée et nous plonge dans la grâce de l'unité avec Dieu.

Ces quatre phases fonctionnent si bien ensemble qu'il est difficile de dire où l'une finisse et l'autre débute,

mais tout cela fait partie d'un même processus menant à l'union contemplative avec Dieu.

Pour Roberto Mancini, « la Sainte Vierge est notre mère à tous »

Si l'Italie a remporté la finale de l'Euro de football avec brio face à l'Angleterre cette année, c'est en bonne partie grâce à la sérénité de son entraîneur, Roberto Mancini. Dans une interview enregistrée avant de début du tournoi, il avait témoigné de la place importante qu’occupe la Vierge Marie dans sa vie.

« Je suis croyant, catholique pratiquant. J’ai grandi avec un oratoire à la maison, c’était une chance »

Elégant et souriant, entraîneur de talent après une brillante carrière de joueur professionnel, Roberto Mancini est également un homme de foi.

Et s’il tenait sa réussite de la grande confiance qu’il place en Dieu ?

Interrogé sur la « Rai », la chaîne de télévision du service public italien, le « coach » de la « Squadra Azzurra » a évoqué longuement sa foi en Dieu, et en particulier sa dévotion à la Vierge Marie :

« La Sainte Vierge est notre mère à tous, elle est toujours proche de nous », a-t-il souligné.

Et il raconte une anecdote sur sa vie de foi remontant au jour de sa première communion. « C’était un jour de match pour mon équipe de l’époque, et le prêtre avait essayé de décaler l’heure du match. Grâce à son intervention, j’ai pu faire ma première communion, puis rejoindre mon équipe pour la seconde mi-temps. J’ai marqué deux buts ! » se souvient-il, amusé.

Il se dit éducateur avant d’être entraîneur. Si Roberto Mancini tient sa passion pour le foot de son père, il se souvient aussi que celui-ci était engagé dans la paroisse, en particulier auprès des jeunes. C’est lui qui lui a transmis ses talents d’éducateur. « J’espère être un bon éducateur pour mes joueurs. Aujourd’hui, les gens veulent tout avoir immédiatement, mais dans ma carrière, j’ai été entouré de gens qui ont eu de la patience avec moi. Alors je dis qu’il faut savoir attendre et j’essaie d’apprendre à être patient ». Patience et bienveillance serait-on tenté d’ajouter.

Pendant l’Euro2020, il s’est distingué pour être le seul entraineur à avoir donné du temps de jeu à 25 des 26 jours de son groupe en trois matchs de compétition. Dans sa mémoire, son souvenir de la Coupe du Monde 1990, où il n’avait pas joué une seule minute, reste une grosse déception qu’il ne souhaite par infliger à ses joueurs. « La passion est très importante. Mais ce qui compte vraiment dans la vie, c’est l’amour ».

Je vous souhaite un merveilleux mois de septembre qui offre normalement le temps agréable de l'automne au nord et du printemps au sud. Mais le changement climatique va-t-il perturber ce schéma cette année ?

En union de prière,

Camiel et François

 

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