Une nuit, j'ai fait un rêve ...

Une intervention du père Daniel Fiederspiel sdb (aussi connu du nom de Papi) au CG26

Une nuit, j'ai fait un rêve ...

Une nuit, j'ai fait un rêve ...

Nous étions tous réunis au Paradis et j'étais tellement heureux de voir tout le monde apprécier les béatitudes éternelles. Nous nous sommes mis à discuter de la situation dans notre famille salésienne.

Alors que nous délibérions de notre plan stratégique, un très simple confrère SDB et une toute simple sœur FMA firent leur chemin vers nous. Quand ils furent à proximité, j'ai reconnu qui c'était…! Don Bosco et Marie-Mazzarello eux-mêmes !

Ils riaient tous les deux à propos d'une remarque qui devait être passée entre eux.

Nous rejoignant, DB déclara : « Bravo, mes chères sœurs et confrères. Vous venez de réussir à faire ce que certains prêtres de Turin n'ont jamais réussi à me faire faire ».

"Vraiment ? Que voulez-vous dire par là ? », lui demanda Sr Patricia.

« Mes chers amis, avec tous vos documents et directives, vous avez réussi à envoyer la moitié des FMA et SDB de vos provinces en asile psychiatrique ».

"Mais Don Bosco, nous sommes obligés de parvenir à des résolutions sur papier, clarifiées et mutuellement acceptées et signées !" insista une autre sœur.

MM et DB sourirent tous les deux.

"Tout ce dont vous avez tous besoin est un dessin du Bon Pasteur et sept directives claires et nettes".

"Que voulez-vous dire ?" deux d'entre nous demandèrent en même temps.

« Nous voulons dire que vous n'avez besoin que d'une ligne d’action pour chacune des sept principales parties du corps », ont-ils répondu à l'unisson.

Ensuite, MM et DB énumérèrent tour à tour les éléments suivants :

Une ligne directrice pour le cœur : un retour fervent à la bonté de cœur.

Une deuxième pour les yeux : les ouvrir à la réalité des jeunes et du monde.

Une troisième pour les oreilles : les mettre sur la même longueur d'onde que les moindres de nos frères et sœurs, pour entendre leurs cris.

Une quatrième pour les mains : les ouvrir pour donner et recevoir l'aide de tous les jeunes, et pour se joindre à tous les laïcs prêts à donner un coup de main.

La cinquième pour la bouche : pour quelle proclame notre joie, et dénonce toute injustice humaine sans compromis !

La sixième pour les pieds : pour aller flâner dans les zones là où se trouvent les jeunes et tous les autres paumés qui nous sont confiés.

Nous étions sidérés par la simplicité de tout cela.

Et MM et DB ensemble poursuivirent :

La septième directive, ne l’oubliez pas on vous en prie, c’est pour les postérieurs... afin que vous appreniez tous à vous asseoir, et à célébrer, régulièrement, entre vous.

"Mais vous rigolez... cela ne peut pas être un plan sérieux !" ai-je objecté.

« Mais si, c'est justement cela. C'est parce que vous êtes tous tellement occupés à parler et à élaborer des plans stratégiques compliqués, que vous perdez à la fois crédibilité et efficacité ! Sept lignes directrices et le bon berger. C'est tout ce dont vous avez vraiment besoin. »

Finalement j'étais si enchanté par tout cela et j'ai osé leur demander :

"Et qu'en est-il de la prière, ne l'avez-vous pas oublié ?"

Ils me regardèrent, stupéfaits :

« Mais François, nous n'aurions pas pu faire quoi que ce soit sans la prière et sans nous nourrir du corps du Christ et de sa parole quotidiennement » !

Puis Don Bosco ajouta : « Vous devez tous rentrer chez vous de cette assemblée avec ces sept directives ... et oui, et avec un mouchoir aussi comme rappel !»

"Un mouchoir ?" m'exclamai-je plutôt surpris.

« Oui, un mouchoir ! Rappelez-vous comment j'en utilisais souvent un pour illustrer notre vœu d'obéissance ? L’obéissance aux constitutions ! De plus, un mouchoir sera utile pour consoler les membres de la famille salésienne qui pleurent sur leur sort, et même parfois pour en fourrer un dans la bouche de ceux qui disent du mal de leurs autres sœurs et frères ».

À ce moment-là, une voix lointaine cria : « Marie Mazzarello ! Don Bosco ! ”

« Oh », dit MM, « c'est Marie Auxiliatrice ! Elle et nous travaillons toujours ensemble. Veuillez nous excuser »!

Voilà mon rêve. Je me fiche que vous me croyiez ou non. Je voulais simplement vous en parler ".

- Traduit et adapté d'une intervention par le père Daniel Fiederspiel sdb (aussi connu du nom de Papi) lors du CG26 – a présent Provincial de la Province FRB.

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