12ieme Communiqué SAFCAM

18 juillet 2020 

12ieme Communiqué SAFCAM

12ieme Communiqué SAFCAM                                     18 juillet 2020 

Chers abonnés

Merci au Père Piero Gavioli (AFC) qui a répondu au dernier communiqué - comme vous êtes tous invités à le faire, même pour nous corriger, et surtout pour offrir d’autres pistes utiles pour la formation. Formation non seulement des SDB et des membres de la famille Salésienne, mais des laïcs et des jeunes et leurs familles.

« Depuis deux ans je prépare des fiancés au mariage. Souvent on m'envoie ceux et celles qui n'ont pas encore été confirmés, ou des protestants qui veulent devenir catholiques... Pour la catéchèse en préparation aux sacrements, j'utilise quelques médias qu'on trouve sur le web :

  1. www.3mc.org (il existe en français et en anglais): 70 catéchèses de 3 minutes qui suivent en gros l'ordre de Youcat. Cela m'aide comme introduction ou synthèse.
  2. www.TheoDom.org - une série de catéchèses large public des Dominicains. Je la trouve très bonne, il y a déjà 11 séries publiées, accessibles à tous, avec exercices ou tests, et d'autres séries du même genre (les 7 dons de l'Esprit saint publiés en carême 2020, la semaine sainte...).
  3. Je ne l'ai pas encore exploité, mais www.croire-lacroix.com vaut la peine d'être signalé.
  4. Pour la formation permanente francophone, (en théologie et philosophie) les thèmes de www.sinod.fr produit par le Collège des Bernardins à Paris.
  5. Contre l'avortement, il y a sur YouTube plusieurs témoignages émouvants de Gianna Jessen, survivante d'un avortement. 
  6. Pour la préparation au mariage et la réflexion chrétienne avec des couples, la série Vies de famille de www.KTOTV.com est très bonne : il y a plus de 200 documentaires de 5-6 minutes. »

Le commentaire de la semaine : (excusez notre français plutôt boiteux !)

Sommes-nous assez ‘woke’ ou « réveillés » (suffisamment conscients) de l’impératif «libéral radical» qui avec la complicité des médias, fait pression sur les gouvernements pour qu’ils appliquent leur programme dans le monde ?

Avons-nous remarqué les cinq principales « prérogatives » qui s’imposent à toutes les nations :

Éducation Sexuelle Intégrale (CSE en anglais),

Avortement sur demande,

Le projet homosexuel-LGBT +,

La promotion de la « théorie du genre », c'est-à-dire la normalisation du transgenre et l'annulation de la nature binaire (2 genres) de l'humanité,

La redéfinition de la famille telle que nous la connaissons.

Ceux qui défendent leurs valeurs religieuses et s'opposent aux efforts de mise en œuvre de ces nouveaux principes sont culpabilisés et forcés de reconnaître qu'ils n'ont pas le droit d'infliger la doctrine biblique ou ecclésiale à tout le monde. Certaines lobbies et organisations radicaux tiennent des conférences pour programmer le combat contre toute opposition chrétienne. Ils reconnaissent que la principale résistance à leur lobbying vient des croyants religieux et des défenseurs du mariage et de la famille traditionnelle. La religion et la famille traditionnelle sont considérées comme ennemis principaux, et doivent être déconstruites, sinon éliminées.

Le site Web de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) déclare comme « essentiel » le « droit » à « l'accès à un avortement légal et sûr » et chaque fois qu'il fait référence à « la santé reproductive », il faut comprendre que cette expression se réfère surtout à l’accès à la contraception et à l’avortement « légal », généralisé et gratuit.

En novembre 2019, l’Organisation des Nations Unies pour la Population et le Développement (FNUAP) a organisé un sommet à Nairobi, pour célébrer le 25e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qui avait eu lieu au Caire en 1994.

C'était supposé être une occasion de parler du développement et de la croissance dans les pays les plus pauvres du monde. Les partisans du sommet de Nairobi avaient parrainé 10,2 millions de dollars pour rendre cet événement possible : La Norvège, la Finlande, la Suède et l’Irlande. Le programme s'est avéré chercher principalement à promouvoir l'accès à l’avortement « sans risque » en Afrique et dans le monde. Les agents de l'ONU ont finalement révélé lors du « sommet » que leur véritable objectif n'était pas tant le développement que la promotion de l'avortement. Et les principaux organisateurs de l’événement ont tentés d’assurer que les participants proviendraient uniquement de pays et d’organisations favorables au soutien et au financement de programmes sur la « santé sexuelle » et l’avortement.

Heureusement, leur plan a échoué, en raison d’une certaine « résistance » à leurs objectifs. Le sommet n'est parvenu à publier aucun document officiellement reconnu à l'issue des discussions, même entre ces parties soigneusement sélectionnées. Si vous êtes intéressé, jetez un coup d’œil à la déclaration d'intention qu'ils ont quand même produite :

https://www.nairobisummiticpd.org/content/icpd25-commitments

Tout dans cette déclaration concerne la « santé reproductive » ! Rien sur le développement ! Il n'est donc pas surprenant qu’une semaine plus tard, un projet de loi visant à légaliser l'avortement fut présenté pour être à nouveau discuté au Parlement/Sénat du Kenya et probablement dans d'autres parlements de notre continent !

Ce projet de loi a déjà franchi la deuxième lecture au Sénat du Kenya. Il propose à part l’IVG « légale et sans risque », des services de « planification familiale » adaptés aux adolescents, les procédures des mères porteuses, les bébés éprouvettes (la « reproduction assistée » et l’éducation sexuelle intégrale pour tous les écoliers.

Des organisations pro-avortement comme IPAS parrainent ce projet de loi et tiennent des réunions régulièrement avec des sénateurs pour influencer le processus. Si cette loi est adoptée, elle ouvrira la voie aux avorteurs clandestins et rendra éventuellement l’avortement disponible à la demande. On obligera également le corps médical de pratiquer l'avortement même si cela va à l'encontre de leurs consciences. Y refuser entraînera une peine de trois ans de prison.

La GPA (Gestation Pour Autrui) et la FIV (Fécondation in vitro) sont également incluses dans ce projet de loi. Si la loi est adoptée telle quelle, le Kenya sera le deuxième pays africain à les légaliser après l'Afrique du Sud. Mais ces propositions ne reflètent aucunement l'esprit de la constitution kényane et les valeurs de la majorité des Kenyans. Elles devraient être soumises à la nation par référendum et non adoptées furtivement par quelques parlementaires.

Voilà à quoi nous sommes confrontés et nous devons rester vigilants, car ce sont ces groupes de pression qui manipulent les législateurs et influencent les jeunes avec plus de ressources dont nous ne pourrions jamais rêver.

L’avez-vous remarqué ? Les pro-vie ne sont jamais interviewés à la radio ou à la télévision. Seuls les partisans de « Pro-Choice » (les promoteurs du « droit » à l’avortement) reçoivent les invitations aux plateaux médiatiques.

Et tout pays qui ne décriminalise pas l'avortement (et leur nombre diminue chaque année) est traité avec mépris et se trouve accusé de refuser aux femmes le droit de décider de ce qu'elles veulent concernant leur propre corps, négligeant la vérité que le bébé dans l'utérus ne fait pas partie du corps de la mère, mais c’est une nouvelle vie humaine autonome, même si encore dépendante de la mère.

Parler/écrire de la sorte nous expose à être dénoncés comme appartenant à des factions d'extrême droite, et nous risquons de nous faire traiter d'ultra-conservateurs. Mais en tant que salésiens, nous devons être PRO-Vie, PRO-Vérité, PRO-jeunes et leur éducation holistique, PRO-mariage, PRO-famille, PRO-régulation naturelles des naissances, PRO-Eglise, PRO-Justice, PRO-écologie et le soin de la création, PRO-Dieu, … Si cela nous vaut d’être calomniés, tant pis.

Préparons-nous à la bataille. Que Dieu nous protège,

Camiel et François

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