Covid-19 lance le défi des compétences d'auto-apprentissage des étudiants aujourd'hui
La pandémie de Covid-19 a remis en question le statu quo de la société contemporaine sur plusieurs fronts. Son impact s'est fait sentir dans presque tous les aspects de la vie, y compris les services de santé, l'économie, l'industrie du divertissement et les sports, la vie professionnelle et familiale, ainsi que les pratiques religieuses et éducatives.
Le Covid-19 lance le défi des compétences d'auto-apprentissage des étudiants aujourd'hui
article du Pere Selvam Sahaya sdb PhD (de la province de l'AFE)
Publié pour la première fois sur le site Internet de Sunday Nation (journal basé à Nairobi)
le samedi 25 avril 2020
Les employeurs exigent maintenant une agilité intellectuelle des nouveaux diplômés, car à mesure que les machines commencent à apprendre, de nombreux emplois traditionnels deviendront obsolètes. C'est la capacité d'auto-apprentissage que Covid-19 a non seulement mis au défi les apprenants, mais a également fourni une opportunité.
La pandémie de Covid-19 a remis en question le statu quo de la société contemporaine sur plusieurs fronts. Son impact s'est fait sentir dans presque tous les aspects de la vie, y compris les services de santé, l'économie, l'industrie du divertissement et les sports, la vie professionnelle et familiale, ainsi que les pratiques religieuses et éducatives.
Au milieu de ces perturbations mondiales, les gagnants ont été ces jumeaux contemporains que sont technologies de l'information et l’Internet.
Sur le plan de l'éducation, l'accent a été mis immédiatement sur la fourniture d'une réponse d'urgence, pour que l'apprentissage se poursuive à distance via Internet. Si notre investissement de ressources en ce moment ne vise qu'une mesure de rattrapage, nous pourrions manquer une occasion d'apporter un changement systémique à l'éducation. Covid-19 nous force à réviser la manière dont l'éducation doit être menée au XXIe siècle.
Déjà, les pédagogues avaient invité les établissements offrant des niveaux d'enseignement primaire, secondaire et supérieur à se mesurer aux exigences de la quatrième révolution industrielle. Les institutions qui étaient en train d'adapter leurs systèmes ont également géré efficacement la crise actuelle provoquée par les coronavirus. Je ne dis pas que l'enseignement et l'apprentissage à distance vont être la nouvelle norme à tous les âges et niveaux de l'apprenant, même après l'époque de Covid-19.
AGILITÉ INTELLECTUELLE
Nous pouvons prévoir que les jeunes apprenants auront besoin d'un environnement d'apprentissage plus en face à face, qui sera progressivement retiré au fur et à mesure qu'ils deviendront une habitude d'apprentissage tout au long de la vie. Ce seuil doit être franchi au moment de leur entrée sur le marché du travail. Une constante à travers les différentes étapes de l'apprentissage sera un ensemble de compétences d'auto-apprentissage assisté par l'informatique.
Les employeurs de la quatrième révolution industrielle exigent une agilité intellectuelle des nouveaux diplômés, car à mesure que les machines commenceront à apprendre, de nombreux emplois traditionnels deviendront obsolètes.
L’agilité intellectuelle est la capacité d’adapter ses connaissances et ses compétences à de nouveaux environnements imprévus et d’acquérir rapidement de nouvelles compétences afin de fonctionner efficacement dans tout environnement connexe.
C'est pourquoi, en 1996, l'UNESCO avait proposé que l'éducation au 21e siècle repose sur quatre piliers :
L’apprentissage des connaissances, savoir faire, savoir être et savoir vivre ensemble.
Faute d'espace, je me concentre ici sur le premier pilier. Qu'est-ce que nécessite le simple transfert des connaissances à l'apprentissage de la connaissance ?
L’Internet a ouvert les vannes de l'information. Ceux qui peuvent accéder à Internet ont accès à un océan d'informations : ils peuvent également se procurer des masses de connaissances et les partager instantanément.
Étant donné que la connaissance humaine a tendance à s'accumuler et se multiplier, avec l'accès à un médium qui la fait grandir à une vitesse toujours plus rapide, la connaissance d'aujourd'hui est devenue exponentiellement cumulative.
À quoi cela ressemblerait-il en 2100 ? Ou même d'ici 2050 ?
Nous ne pouvons pas imaginer toutes les possibilités.
ÉVOLUTION OBLIGATOIRE
Une chose est claire, les écoles ne pourront jamais épuiser la transmission aux élèves de toutes les connaissances disponibles. L'éducation doit passer du simple apprentissage de données à l'apprentissage du savoir ; de la transmission d'informations à la maîtrise de l'information ; d'être centré sur le contenu pour être axé sur la méthodologie.
Bien sûr, un ensemble de connaissances de base doit être fourni - qui ne serait utilisé qu'à titre d'exemple pour montrer aux apprenants comment accéder à des connaissances similaires.
Considérez ce scénario. Un enseignant entre dans une classe de 4e année avec une liste de pays et de leurs villes capitales. Les élèves doivent mémoriser cette liste et répondre à un quiz pendant la classe suivante. Quelle est la capitale de la Russie ? Moscou. La capitale du Brésil ? Brasilia.
Il s'agit d'un apprentissage centré sur le contenu. Le lendemain, un enfant devra demander au professeur quelle est la capitale de l'Argentine. Dans ce modèle, l'enseignant prétend être la source de connaissances. Et l'auto-apprentissage est limité.
Au contraire, considérons un autre scénario. L'enseignant arrive dans la classe avec une carte politique du monde et montre aux apprenants comment trouver les capitales à partir de la carte. Ici, les élèves sont supposés trouver par eux-mêmes non seulement la capitale du Brésil, mais aussi l'Argentine. Il s'agit d'un apprentissage axé sur la méthodologie.
APPRENTISSAGE ACTIF
Avancez cela dans le monde des technologies de l'information et du Web (WWW).
Si la classe a accès à l’Internet, alors il suffit que l'enseignant pose la bonne question, les élèves pourront trouver la réponse par eux-mêmes. Ensuite, l'enseignant peut accompagner les élèves à un plus haut niveau d'apprentissage - de la concentration sur les concepts de base aux concepts de seuil, tels que : les fonctions des capitales.
L'enseignant peut même déployer les cas uniques comme l'Afrique du Sud, où le pouvoir judiciaire, l'exécutif et le législatif sont situés dans des villes différentes ; la distinction entre les grandes villes et les capitales, et cetera.
Dans une salle de classe, tout cet exercice peut être effectué dans un processus collaboratif. Ensuite, il peut y avoir d’autres nouveautés : un étudiant pourrait entamer une discussion sur des exemples historiques d’évolution politique entrainant le déplacement de capitales.
Que s'est-il passé ici ? L'accent mis sur l'apprentissage du savoir à l'aide de l'informatique a facilité l'auto-apprentissage. Ceci s'applique également aux compétences, en plus des connaissances.
C'est l'aptitude à l'auto-apprentissage que Covid-19 a non seulement mis au défi les étudiants de développer, mais leur a également fourni l'occasion de découvrir.
(Traduit de l’anglais par des amateurs ! Améliorer qui le peut !)