Communique #10 - Le Temps file et la parabole de la poule rouge

Carpe Diem et une reflection sur la responsabilite de chacun

Communique #10 - Le Temps file et la parabole de la poule rouge

Chers abonnés  a SAFCAM                                      04/07/2020                         Communiqué #10

Malgré les diverses formes de confinements,

le temps, la durée ne peut pas être enfermée ni figée !

Le temps continue de ‘disparaître’ !

Pourtant c'est peut-être une erreur de penser que c’est le temps qui passe.

Le temps ne passe pas. Le temps est là jusqu'à la fin du monde. C’est nous qui «passons».

Le temps dure infiniment, pour toujours.

Nous nous ‘perdons’ nous-mêmes lorsque nous gaspillons du temps.

Nous sommes contingents. C'est nous qui vieillissons et mourons. Ce n’est pas le temps.

En observant 2020, nous avons été accordés un immense bloc de temps:

12 mois, 52 semaines, 366 jours (puisque 2020 est une année bissextile),

8 784 heures, 527 040 minutes, 31 622 400 secondes.

La moitié en est déjà dépensée!

Tout cela est un don de Dieu. Nous n'avons rien fait pour le mériter, le gagner ou l'acheter.

Comme l'air que nous respirons, le temps nous est offert comme cadeau gratuit.

Le don du temps ne nous est pas attribué pour nous-même seulement.

Il est distribué également à tous pour être partagé.

Riche et pauvre, instruit et ignorant, fort et faible -

chaque homme, femme et enfant ont les mêmes vingt-quatre heures chaque jour.

Nous ne pouvons pas arrêter le temps, et il n'y a aucun moyen de le freiner,

de le ralentir ou de le régler.

Le temps trépasse. Nous ne pouvons ranimer la moindre parcelle de temps.

Notre hier a disparu pour toujours et notre demain est incertain.

Certes nous comptons bien obtenir une seconde durée-2020 de six mois,

mais nous n'avons aucune garantie que nous en atteindrons le bout.

Il est donc évident que le temps-présent est l'un de nos biens les plus précieux.

Nous pouvons le gaspiller. Nous pouvons nous en inquiéter.

Nous pouvons le dépenser pour nous-mêmes.

Ou, en bons serviteurs, nous pouvons carpe-diem

l'investir dans la construction du royaume de Dieu,

et faire de cette année une année spéciale remplie de bons souvenirs.

La marmite-2020 est encore à moitié remplie de temps!

Près de 16 millions de secondes encore jusqu'en 2021!

 

Une petite parabole. Que ceux qui ont des oreilles l'entendent !

Il était une fois une ferme, où résidait une petite poule rouge.

Celle-ci grattât la basse-cour jusqu'à ce qu'elle eût ramassé pas mal de grains de blé.

Alors elle réunit tous ses voisins et leur dit:

"Si nous plantons ce blé, nous aurons du pain à manger. Qui m'aidera à le planter ?"

"Pas moi," dit la vache.

"Pas moi," dit le canard.

"Pas moi," dit le cochon.

"Pas moi", dit l'oie.

"Alors je le ferai moi-même," déclara la petite poule rouge. Et c'est ce qu'elle fit.

Le blé a poussé et a mûri en beau grain doré.

"Qui m'aidera à récolter mon blé ?" demanda la petite poule rouge.

"Pas moi," dit le canard.

"Cela ne fait pas partie de mon boulot", a déclaré le cochon.

"J’en perdrais ma dignité", expliqua la vache.

"Je risquerais mon indemnité de chômage", expliqua l'oie.

"Alors, je le ferai moi-même", déclara la petite poule rouge, et c'est ce qu'elle fit.

Enfin vint le moment de cuire le pain.

"Qui veut bien m'aider à faire le pain ?", demanda la petite poule rouge.

"Cela impliqueraient des heures supplémentaires pour moi", déclara la vache.

"Je perdrais mes allocations sociales", expliqua le canard.

"Je ne suis qu’un petit porc et je n'ai jamais appris comment", dit le cochon.

"Si je dois être le seul assistant, ce serait discriminatoire", rouspéta l'oie.

"D’accords, je vais tout faire par moi-même", déclara la petite poule rouge.

Elle cuit alors cinq pains et les tint à la vue de tous ses voisins.

Aussitôt ils lui en demandaient et lui exigèrent un pain chacun.

Mais la petite poule rouge leur dit : "Non, non. Je mangerai les cinq pains toute seule."

"Excédent de bénéfices !" cria la vache.

"Sale capitaliste!" protesta le canard.

"J'exige l'égalité des droits !" hurla l'oie.

Le cochon grogna de mépris.

Puis ils se mirent à fabriquer des pancartes de protestation

et marchèrent autour de la petite poule rouge, criant des grivoiseries - "injustice!".

Un agent du gouvernement arriva et dit à la petite poule rouge :

"Vous n’avez pas le droit d’être aussi gourmande !"

"Mais j'ai gagné le pain toute seule", expliqua la petite poule rouge.

"Précisément", répondit l'agent. "C'est justement cela qui rend notre système de libre entreprise si formidable. N'importe qui dans la basse-cour peut gagner autant qu'il veut.

Mais selon nos réglementations gouvernementales modernes, les travailleurs productifs ont l’obligation de partager les fruits de leur travail avec ceux qui sont paresseux et oisifs. "

Alors tous vécurent heureux pour toujours, y compris la petite poule rouge, qui sourit et gloussa: "J’en suis très reconnaissante ; finalement je comprends parfaitement."

Mais ses voisins devinrent très déçus d’elle, car jamais plus elle se donna la peine de cuire de pain depuis qu’elle avait rejoint le parti et pouvait obtenir son pain gratuitement.

Et tous les radicaux progressistes sourirent. « L’équité » avait été établie.

L'initiative individuelle était morte, mais personne ne s’en été aperçu.

Personne ne s'en souciait en effet, tant qu'il y avait du pain gratuit à disposition,

grâce à quelques citoyens entrepreneurs qui créaient suffisamment de fournitures,

tout en utilisant leur temps et leurs talents de manière productive.

Que Dieu vous bénisse, passez une excellente semaine et n'oubliez pas de vérifier les nouveautés sur www.safcam.org

 Camiel and Francois

 

 

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