LE TEMPS DU CARÊME

En marche vers Pâques

LE TEMPS DU CARÊME

LE TEMPS DU CARÊME

          Chaque année liturgique nous donne ce temps de grâce que nous appelons « carême ». C’est une marche vers Pâques durant « quarante » jours avec Jésus. C’est un temps d’une vie plus intime et plus intense avec le Christ ; c’est un temps d’une plus grande charité.

          Pendant « quarante » jours, nous allons nous recueillir et méditer sur le fondement de notre foi, sur la vie, la souffrance et la mort de Jésus… pour aboutir finalement à sa résurrection glorieuse. La grande fête de Pâques est précédée d’une période importante de préparation pendant laquelle nous nous attachons davantage à Jésus Christ. Ce temps fort de l’Eglise devrait nous permettre d’approfondir notre amitié avec Lui pour marcher résolument derrière Lui.

            Nous identifier plus à Jésus demande justement un changement, un retour, une conversion. Dès le début du carême nous sommes invités à faire cet « exode », à nous orienter autrement, à changer de direction, à nous laisser libérer par Dieu. La Parole du Seigneur est plus que claire : « Revenez à moi de tout votre cœur ! » (Jl 2,12) ; « Laissez-vous réconcilier avec Dieu ! » (2 Co 5,20) ; « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile ! » (Mc 1,15).

          C’est donc un retour à Dieu, à l’amour, au bien et un renoncement au démon, à l’égoïsme, au mal. Nous allons vers le sommet de l’année liturgique : Pâques est en effet la fête de la résurrection, la fête de la Vie qui célèbre la victoire sur le péché et la mort. Ce carême est donc un temps pour aimer plus notre Dieu et notre prochain ; c’est un temps pour vivre dans une joie intense.

            Dans ce temps favorable, trois moyens sont offerts pour bien vivre notre cheminement : la prière, le jeûne et le partage. Dans notre marche vers Pâques nous pouvons nous demander comment nous vivrons ces trois moyens au niveau personnel et communautaire. Pour que ces moyens ne deviennent pas un simple formalisme ou légalisme, il faut qu’ils soient animés par notre cœur débordant de charité. A partir d’un cœur aimant, nous voulons prier, jeûner et partager.

            Tout au long de ce carême, nous pourrons jouir d’une liturgie riche et profonde qui nous interpelle : en commençant par le mercredi des cendres, en passant par les cinq dimanches pour aboutir à la Semaine Sainte. La Parole de Dieu et les symboles nous réveillent ; les célébrations de la réconciliation et de l’Eucharistie nous renouvellent.