MAMAN MARGUERITE, LA MÈRE DE DON BOSCO
En vue du 25 novembre
MAMAN MARGUERITE, MÈRE DE DON BOSCO
Marguerite Occhiena, une paysanne simple sans bénéficier d’un enseignement scolaire ni d’une connaissance théologique, mais avec la douceur d'un cœur maternel et la force de sa foi, était sans aucun doute à l'origine de la vocation sacerdotale de Jean, son plus jeune fils, connu sous le nom de ‘Don’ Bosco. Lui-même témoignera que sa maman a eu une grande influence sur lui durant toute sa vie.
Lorsque le père, François Bosco, est devenu veuf en 1811, il est resté avec un fils de trois ans, Antoine. Il se remarie un an et demi plus tard avec Marguerite Occhiena. Ils ont eu deux fils, Joseph et Jean. François est décédé en mai 1817. Jean avait moins de deux ans. Maman Marguerite est restée seule avec trois petits garçons. Elle ne fait aucune distinction entre Antoine du premier mariage de son mari et ses deux propres enfants.
Les premières années ont été marquées par une pauvreté extrême. Avec un travail acharné et une foi profonde que Dieu ne manquera jamais de fournir, ils ont survécu en tant que famille. Les trois fils grandissant furent bientôt impliqués dans les travaux de leur ferme. Là aussi existaient déjà des tensions entre l’aîné et le cadet, surtout lorsque ce dernier parlait de son rêve de devenir prêtre. Jean savait bien qu'il n'avait pas les moyens financiers pour payer ses études, mais il était persévérant et a reçu le soutien inconditionnel de sa mère qui a merveilleusement réussi à réconcilier ses enfants.
Jean est allé à Turin en tant que jeune prêtre, y travaillait jour et nuit pour les jeunes les plus vulnérables et les plus exploités et après quelques années il est tombé gravement malade par épuisement total. Il est resté avec sa mère pendant trois mois pour récupérer et lui a ensuite demandé si elle voulait l’accompagner à Turin.
Une aventure inimaginable pour une femme qui n'avait jamais été aussi loin de chez elle, qui a dû abandonner ses autres enfants et petits-enfants et ne savait pas à quoi s'attendre. À partir de novembre 1846, elle fut non seulement le soutien et la ressource de son fils prêtre, mais aussi pendant 10 ans la ‘Maman’ aimante et travailleuse d'innombrables garçons qui ont dû manquer leur mère dans la grande ville ou qui n'avaient même jamais connu de mère.
Don Bosco ressentit particulièrement la perte lorsque sa mère mourut le 25 novembre 1856. D'un autre côté, il était convaincu, avec les nombreux garçons qui avaient perdu leur ‘maman’, qu'elle ne les abandonnerait pas à partir du ciel.
Le 25 novembre, nous salésiens célébrons, comme chaque année, l'Eucharistie à la mémoire de nos parents décédés, avec une grande gratitude pour qui ils ont été pour nous. Le même jour, tous les confrères dont les parents sont encore vivants prient de tout cœur pour la bénédiction de Dieu sur ces trésors de personnes qui sont aussi en partie à l'origine de notre appel.
(Source : Provincie BEN, Brief van de Provinciaal, 2020-2021 / 4 - traduction)