SAFCAM Communiqué #55 - francais

SAFCAM Communiqué #55                    05/06/2021

Chers abonnés,

Bonne fête du Corps et du Sang du Christ, communément appelée la Fête-Dieu ! Certains l’ont célébré jeudi ; nous autres fêtons ce grand mystère et don ce weekend !

Il y a deux ans, un sondage organisé par le groupe « Pew » a rapporté que seulement un tiers des catholiques aux USA, croient en la présence réelle. Je me demande si nous faisions un sondage auprès de nos étudiants ou paroissiens catholiques, quel serait le pourcentage.

Nous ne pouvons pas tenir pour acquis que nos communiants croient en la présence réelle, et nous devons continuer à encourager les fidèles à grandir dans la foi, la compréhension et l'amour du Saint-Sacrement.

Les publicités pour aliments ‘bio’ et les promotions d'alimentation saine, utilisent souvent le slogan – « Vous êtes ce que vous mangez ! » Eh bien, je crois que c'est le plus approprié dans le cas de la sainte communion. Oui nous sommes appelés, nous sommes interpellés, à devenir ce que nous recevons, ce que nous mangeons ! Non seulement recevoir, mais devenir le corps du Christ, un membre sain et actif de ce corps. En même temps, il contient et fournit l'énergie, le ‘booster’ dont nous avons besoin pour répondre positivement à ce défi. Nous semblons avoir du mal à saisir l'idée que nous tous, et dans son ensemble toute l'église, sommes censés être le corps de Christ : que nous sommes chair de la chair de Jesus. Que les paroles « Ceci est mon corps » à la messe incluent toutes les personnes présentes !

Le mystère de l'eucharistie, comme le mystère de Dieu, est si immense que nous ne pourrons jamais épuiser tout ce qu'il englobe.

Nous avons entendu et nous sympathisons avec le cri féminin j'en suis sûr : « Vous les hommes, vous ne m'aimez que pour mon corps ! » J’imagine ce que doit être le cri de Jésus envers nous tous : « Le problème avec vous chrétiens, mes chers disciples, c'est que vous ne m'aimez vraiment que sans mon corps ! Il nous supplie probablement : « Je ne veux pas que tu m'aimes juste pour ce que j'ai fait il y a 2000 ans. Je ne veux pas que tu m'aimes juste pour mon esprit, pour mes paroles de sagesse dans l'évangile. Je ne veux pas être aimé uniquement par ton esprit Je ne souhaite pas que tu m'aimes seulement en esprit. Je veux que tu m'aimes tout entier avec toi tout entier. Je veux que tu aimes mon corps, c'est-à-dire ta communauté, ta famille, tes compagnons de foi, les jeunes, les pauvres, et c'est votre enthousiasme passionné à être corps avec moi à travers eux que je désire le plus.

Et l'eucharistie ne peut être séparée de la vie et de la communauté. Comme nos vies coulent quotidiennement vers elle, elles doivent aussi en jaillir. Malheureusement, je pense que nous devons admettre que notre célébration eucharistique est souvent un événement séparé du reste de notre vie quotidienne ; un acte de piété authentique peut-être, mais sans influence suffisante sur le reste de la vie quotidienne. Le Christ lui, se partage avec nous afin que nous puissions à notre tour nous partager avec les autres !

Juin

Pour le mouvement LGBT, juin est le mois de la ‘Gay-pride’ ; pour nous, c'est le mois de la dévotion au Sacré-Cœur ! Cette dévotion semble parfois avoir été remplacée par la dévotion à la Miséricorde Divine ! Mais il n'y a pas besoin de concurrence entre les deux ; toutes deux concernent l'amour de Jésus pour nous et notre appel à lui faire confiance.

A prier :

Ce mois-ci, la priorité d’intention de prière, tant dans notre Famille Salésienne que dans la Famille Universelle de l'Église, est destinée envers ceux qui se préparent au mariage. Nous investissons tellement dans la préparation des vocations religieuses et sacerdotales. On ne peut pas se permettre de négliger la préparation de la vocation du mariage qui traverse une crise encore plus grave que celle de la vie consacrée !

A lire :

- Parmi d’autres articles postés sur le site cette semaine, voyez l'article concernant le mariage de Boris Johnson avec sa petite amie de longue date, Carrie Symmonds. Cela a attiré l’attention de l'actualité internationale, et bouleversé certains Britanniques, mais surtout pourrait avoir un impacte sur le futur de la foi dans le pays !

- Puis il y a l’histoire de Sandra, qui pourrait être la première fiancée a être béatifiée

- Également, lisez le commentaire sur la révision importante du chapitre VI du droit canon.

A voir :

https://youtu.be/0TsT2hXFtL0 - À l’approche de la fête des pères et en cette année dédiée à saint Joseph, le philosophe Fabrice Hadjadj publie "Être père avec Saint Joseph", un ouvrage qui revient avec finesse sur les richesses et les défis de la paternité aujourd’hui, et dans ce petit clip de 5 minutes, il résume…

« Un bon père, ce n’est pas un expert ». Il explique pourquoi saint Joseph est, selon lui, le père par excellence, précisément « parce qu’il est livré à l’incompréhensible ». « Celui qui attend d’avoir suffisamment de compétences pour avoir un enfant, il n’en aura jamais !  La bonne paternité, c’est la paternité qui passe à travers les failles ». Fabrice Hadjadj, père de neuf enfants et directeur de l’Institut Philanthropos (Fribourg).

https://youtu.be/hLCtJ_eEtOE  - ‘Slam’ Salésien (MDB) en honneur de Marie Auxiliatrice, production des confrères de la maison Don Bosco à Lomé. (4minutes)

Bonne semaine et fête du Sacré Cœur (si chere a Don Bosco) vendredi,

 (Camiel et) François