Une fois de plus : la foi, l’espérance et la charité !
Aussi en ce temps de COVID 19 !
Une fois de plus : la foi, l’espérance et la charité !
Oui, aussi en ce temps de COVID 19 !
Pouvons-nous être des hommes de foi ?
« L’essentiel du message de Jésus est la promesse de victoire sur tout ce qui est négatif, sur toute souffrance et sur la mort. C’est pourquoi finalement il est ‘Bonne Nouvelle’… » Finalement, « nous prendrons Dieu, et Dieu seul, comme point d’appui et levier… Seule la foi peut exorciser la peur de ne pas l’emporter sur l’impitoyable réalité : ‘Tout ce qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?’ (1 Jn 5,4-5). »
Pouvons-nous vivre avec une espérance inébranlable ?
« L’espérance est le muscle cardiaque du chrétien… », disait le Cardinal Danneels.
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? … Qui nous séparera de l’amour du Christ ? … Oui, j’en ai l’assurance : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni les forces des hauteurs ni celles des profondeurs, ni aucune créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. » (cf. Rm 8,31-39)
Une fois de plus, nous devons dire : « l’avenir est plus grand que le passé ! »
Pouvons-nous être des hommes charitables ?
Il ne suffit pas de se supporter : il faut vouloir nous aimer !
« Une spiritualité de la communion consiste avant tout en un regard du cœur porté sur le mystère de la Trinité qui habite en nous, et dont la lumière doit aussi être perçue sur le visage des frères et sœurs qui sont à nos côtés ».
« Une spiritualité de la communion, cela veut dire la capacité d’être attentif, dans l’unité profonde du Corps mystique, à son frère et sa sœur dans la foi, les considérant donc comme ‘l’un et l’une des nôtres’ ». De ce principe dérivent avec une logique implacable plusieurs conséquences de la façon de sentir et d’agir : partager les joies et les souffrances des frères et sœurs ; deviner leurs désirs et prendre soin de leurs besoins ; leur offrir une amitié véritable et profonde.
La spiritualité de la communion est également la capacité de voir surtout ce qu’il y a de positif dans l’autre, pour l’accueillir et le valoriser comme un don de Dieu ; c’est savoir donner une place à son frère et sa sœur, en portant ensemble les fardeaux les uns des autres. Sans ce cheminement spirituel, les moyens extérieurs de la communion serviraient à bien peu de chose. » (cf. Novo Millennio Ineunte, n. 43)
Nous devons rester debout dans la foi, l’espérance et la charité ! Oui, aussi en ce temps du corona virus et même d’autres fléaux ou désastres qui nous défient.
Regardons les événements et les circonstances avec les yeux de la foi ! Nous n’avons pas à accuser ou à culpabiliser des personnes, des groupes ou des communautés ! Chacun doit prendre « sa » responsabilité et dire en même temps : « je suis responsable de mes frères et sœurs ». Nous n’avons pas à défendre « la médiocrité » mais « l’idéal » de la vie humaine et de la vie consacrée !
Camiel