Extraits d’une RETRAITE donnée par le P. Jacques Decollonge, sdb
Contribution 2
RETRAITE (inspirée de celle donnée par le P. Jacques Decollonge, sdb – Kansebula – 2001
(Contribution 2)
L’Esprit Saint est notre domestique, notre conducteur, notre jardinier.
Marie a été pétrie par l’Esprit.
L’Esprit nous rend capables d’aimer. L’amour de Dieu naît en nous, pas en dehors de nous. Nous pouvons aimer Dieu au-dessus de toute autre chose.
La volonté de Dieu, c’est que tous les hommes soient sauvés. L’option de foi et d’amour est un choix du cœur de Dieu et du cœur de l’homme (les deux !). Dieu veut nous lever, relever, mais pas sans nous. Il nous réveille, mais je peux y rester ; Il ne fait pas du « forcing ». Je suis libre d’y consentir ou pas.
« La mesure d’aimer Dieu, c’est de l’aimer sans mesure » (S. Bernard). Il en est de même pour l’amour du prochain.
L’oraison est une source du progrès spirituel. Etre seul à seul avec Dieu est un bonheur !
Rechercher la perfection suivant notre vocation. S’unir à Dieu et au prochain.
C’est l’importance de faire la méditation : ruminer, remâcher la Parole. A tout moment, des prières jaculatoires sont possibles. Regarder toujours Dieu dans notre cœur et mon cœur en Dieu : « Demeurez en Moi comme je demeure en vous ».
La dévotion doit être utile et agréable ; rendre la dévotion attrayante et cela grâce à notre union à Dieu. Parler à Dieu et entendre parler Dieu au fond du cœur. Les yeux parlent aux yeux et les cœurs aux cœurs, et seuls les amants sacrés entendent. La méditation est une pensée attentive, un ruminement mystique. Il faut méditer sur ce qui est divin, écouter le Maître qui a tant à nous dire.
L’oraison nous donne l’occasion de réalimenter notre batterie de notre amour. Nous méditons pour recueillir l’amour de Dieu et alors nous Le contemplons et nous goûtons son amour, sa bonté.
Il est bon et nécessaire de présenter à Dieu notre néant et notre misère.
Nous recevons « tout » de Dieu ! Qu’as-tu que tu n’as pas reçu ?
Même s’il y a une « aridité » lors de notre méditation, nous pouvons ou devons demeurer là : je me laisse regarder par Dieu et je Le regarde. Être là, c’est important : je peux être comme une « statue » devant Dieu ; être là et ne rien faire ; être comme le petit enfant dans les bras de sa mère. Il s’agit de cheminer doucement et courageusement ; dire comme saint François de Sales : « Je L’ai trouvé et je ne le quitterai point ».
L’essentiel de la spiritualité salésienne, c’est la conformité de notre cœur avec le cœur de Dieu. Ainsi, nous pouvons conduire le monde à Dieu. Nous recevons l’amour de Dieu pour pouvoir aimer à notre tour. Nous pouvons aimer d’un pur amour : c’est la gratuité de l’amour. Ainsi, le Christ vit en nous : dans nos yeux, nos oreilles, nos mains…
Aimer Dieu, c’est parler avec Lui et de Lui ; c’est être avec Lui. Il est dans notre cœur.