NOËL – La Nativité de notre Seigneur
Christ, notre Lumière et notre Paix
NOËL – La Nativité de notre Seigneur
Dieu a voulu vivre en communion avec nous ici sur terre pour que nous devenions capables d’entrer dans sa vie divine. Le Fils de Dieu est la Lumière dans nos ténèbres et Il nous invite à être à notre tour des enfants de la lumière ; le Christ est le Prince de la paix et Il nous invite à être à notre tour des artisans de paix dans nos pays et dans le monde encore trop souvent marqués par la violence et la guerre ; l’Emmanuel est devenu notre « frère » et Il nous invite à vivre la communion fraternelle dans nos familles, dans nos communautés et dans nos milieux de travail.
Jésus est notre Lumière et notre Paix. Il est le Soleil levant et le Vainqueur des ténèbres du mal. Ce Christ a osé proclamer : « Je suis la Lumière du monde. Celui qui marche à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres ; il aura la lumière qui conduit à la Vie ! » (Jn 8,12). Etonnante révélation qui ouvre une brèche de lumière dans l’épaisseur de notre nuit. Croire, c’est accueillir le Christ-Lumière, épiphanie de l’amour du Père.
Illuminés par l’étoile de la foi, nous continuons notre marche de sanctification, appelés par Celui qui a pris notre humanité. « En lui, Il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons, dans l’amour, saints et irréprochables sous son regard. Il nous a d’avance destinés à devenir pour lui des fils par Jésus Christ : voilà ce qu’Il a voulu dans sa bienveillance… » (Eph 1,4-5).
Illuminés par l’étoile de la foi, notre cœur et notre intelligence discerneront les choix nécessaires pour construire la « civilisation de l’amour » et pour témoigner de l’Espérance au travers toutes les circonstances. « L’homme qui croit devient lui-même un reflet lumineux du Christ, une étoile, une source d’espérance, une épiphanie de la tendresse et de la paix de Dieu. » (Michel Hubaut).
En célébrant la fête de la Nativité de notre Seigneur, nous savons combien Il a besoin de « renaître » dans nos cœurs, dans nos vies, dans nos communautés, dans nos œuvres, dans nos Provinces et dans notre Région d’Afrique et Madagascar. Puisse l’Emmanuel avoir encore une plus grande place chez nous.