À la suite du Christ, obéissant, pauvre et chaste

Passion pour Christ, Passion pour l’humanité

À la suite du Christ, obéissant, pauvre et chaste

« À la suite du Christ, obéissant, pauvre et chaste »

            La littérature autour de la vie consacrée ne manque pas ! En novembre 2004 a eu lieu un congrès de la vie consacrée ayant pour thème « Passion pour Christ, Passion pour l’humanité ». Nos Chapitres généraux et provinciaux parlent aussi de notre consécration ; à présent, je réfère surtout au CG25.

            Le défi, c’est parfois surtout l’obéissance qui est le garde-fou des autres vœux. On ne peut pas être frère avec quelqu’un qui fait ce qu’il veut (selon ses idées, ses projets, ses principes). Si l’obéissance manque, cela détruit la vie religieuse. La dimension surnaturelle semble avoir diminué et l’autorité du supérieur est donc moins acceptée ; on parle de mouvance et d’opposition comme on le fait en politique. Il n’est pas bon de faire la résistance passive ou de rejeter la médiation humaine.

La consécration tourne autour de ces deux questions : « pour qui » et « pour quoi » ? Chacun est religieux par un appel de Dieu. C’est une question de cheminement « spirituel », pas seulement « professionnel » ou « civil ». La vie salésienne ne peut se contenter de faire fonctionner des structures humaines. Il manque souvent cette conscience : le contact avec la source de notre vocation (appui sur Dieu) et appui sur la communauté. Finalement, la question se pose : « quel est le sens de notre vie ? » Notre donation totale au Seigneur et aux jeunes est importante et il faut une clarté et une crédibilité à ce niveau-là. Le don de soi – à Dieu et au prochain -, cela implique aussi une fidélité.

            Il est recommandé de relire le document magnifique « Vita Consecrata » et d’insister sur la « consécration religieuse » dès le début de la formation. Il est utile de faire le scrutin sur les trois vœux (cf. CG25). Si nécessaire, il est bon de restaurer la discipline religieuse à un double niveau ; au plan extérieur : vivre la ponctualité (être au moins visiblement là où l’on doit être selon l’horaire et le programme de la maison) ; au plan intérieur : c’est difficile d’en dire quelque chose car chacun doit savoir en quoi il doit se discipliner davantage. Enfin, il nous est demandé de vivre vraiment la spiritualité de la communion dont les documents de l’Eglise et de la Congrégation nous ont tant parlé lors de notre entrée dans le troisième millénaire.

            Sur notre site web de SAFCAM, vous trouverez bientôt une nouvelle série de réflexions concernant le conseil évangélique ou le vœu de l’obéissance.

Camiel